#8 S’enrichir de la diversité
Offrons des services gratuits comme une donnerie, une épicerie et une cantine sociales. Renforçons l’offre de services et de loisirs aux aînés. Adoptons une approche intersectionnelle pour guider nos décisions vers plus d’inclusivité. Faisons vivre le titre de “commune hospitalière” via des guides multilingues, des activités multiculturelles, un site internet clair et convivial, etc.
1. Pour activer tous les leviers au service de la solidarité
Les règles générales encadrant l’octroi des allocations de chômage et des allocations sociales dépendent du gouvernement fédéral. Le financement des CPAS et des politiques de cohésion sociale dépend largement des Régions. La commune et le CPAS disposent cependant de nombreux leviers permettant de construire des solidarités et de soutenir l’émancipation des personnes précarisées.
- Nous assurerons un fonctionnement transparent et professionnel du Conseil de l’action sociale du CPAS d’Auderghem. Les méthodes de prise de décisions seront clairement explicitées aux bénéficiaires et les aides sociales attribuées selon des critères explicites. Les travailleurs sociaux veilleront au respect de la vie privée des bénéficiaires.
- Nous refuserons la logique de sanctions liées au Projet individuel d’insertion sociale (PISS).
- Nous renforcerons les services sociaux adaptés (service énergie, médiation de dettes, service logement, insertion professionnelle, etc.) via une intervention financière dans les tarifs des services proposés et en octroyant une dotation communale suffisante au CPAS.
- Nous mettrons à disposition des citoyen-ne-s des biens et services collectifs en suffisance (crèches, maisons de repos, logements publics, logements d’urgence, espace numérique, repas à domicile, salon lavoir collectif, accueil extra-scolaire, écoles de devoir, infrastructures sportives, cours d’alphabétisation, etc.). Une attention particulière sera accordée à l’accès des personnes précarisées et à la mixité de ces lieux de vie collective.
- Nous informerons et aiderons les parents seuls avec enfants à introduire leur dossier auprès du SECAL en cas de non-paiement des créances alimentaires pour les enfants de la part de leur ex-partenaire.
- Nous mettrons en place ou soutiendrons des initiatives comme les donneries, gratiferias (foires aux dons), épiceries et cantines sociales, plateformes de mise en commun de biens, pour permettre à chacun de participer à des activités collectives favorisant la rencontre, l’autonomie et soulageant le budget des ménages.
- Nous continuerons à former plusieurs membres du personnel communal à la langue des signes afin de garantir un accueil et un accompagnement des personnes sourdes et malentendantes notamment dans les crèches, les écoles, notre maison de repos.
- Nous créerons un conseil consultatif des personnes en situation de handicap pour participer à l’élaboration d’une charte communale de l’inclusion.
- Nous revaloriserons la cellule pour l’accompagnement des personnes en situation de handicap dans l’obtention de leurs droits et l’introduction de leur dossier.
- Nous renforcerons le service social de la commune pour soutenir et accompagner les personnes en difficultés, notamment vis-à-vis des démarches administratives, de l’autonomie, de l’accès aux soins et de la mobilité.
- Nous conditionnerons les marchés publics au respect des normes d’accessibilité.
- Nous réfléchirons au lancement d’un plan transversal de lutte contre la pauvreté, élaboré, évalué et adapté par un comité d’accompagnement composé de représentants de la commune, du CPAS et des associations via un conseil consultatif.
- Nous harmoniserons les pratiques entre les CPAS en termes d’aides sociales, mentales et physiques.
2. Pour une commune qui garantit l’accès aux droits sociaux
Le « non-recours aux droits » désigne toute personne qui ne reçoit pas – quelle qu’en soit la raison – une prestation ou un service auquel elle pourrait prétendre. Ce phénomène touche principalement les personnes et familles les plus vulnérables et s’observe dans de nombreux domaines : minimas sociaux et allocations, éducation, culture, santé, logement, emploi, etc. Il est particulièrement préoccupant, et nous devons agir. Pour lutter contre le non-recours aux droits, nous nous engageons à :
- Nous rédigerons un document en langage clair à l’attention des personnes vulnérables, expliquant leurs droits et les services disponibles.
- Nous organiserons des rencontres qui mettent en contact les citoyens et les différents acteurs concernés pour lutter contre le non-recours aux droits sociaux.
- Nous associerons des panels d’usagers et usagères à la relecture des documents administratifs et des informations sur le site de la commune pour garantir leur clarté et leur accessibilité.
- Nous renforcerons le rôle des écrivain·e·s et informaticien·ne·s publics en partenariat avec le secteur associatif pour aider les personnes à exercer leurs droits.
- Nous soutiendrons et renforcerons notre halte-garderie ainsi que des projets d’accueil innovant de la petite enfance, pour les parents qui se forment, cherchent un emploi ou pour d’autres raisons personnelles (santé, naissance, force majeure, etc.).
- Nous revaloriserons la déclaration mettant en évidence les objectifs de la politique de la commune pour les personnes LGBTQIA+.
- Nous renforcerons les services sociaux de la commune pour les personnes en « moments de rupture » (sorties de prisons, d’hôpitaux, de foyers pour jeunes, de centres d’accueil pour réfugié-e-s, etc.), afin de développer une approche préventive et intégrée.
- Nous soutiendrons toutes les associations de prévention et de réduction des risques (RDR) et mettrons en place des actions visant à sensibiliser la population à réduire leur comportement à risque en matière d’usage de drogues.
- Ces engagements visent à garantir que chaque personne puisse accéder aux droits et services auxquels elle a droit, contribuant ainsi à une société plus équitable et solidaire.
3. Pour des initiatives innovantes en matière seniors
Auderghem a réussi à développer une vision positive de nos aîné·e·s et à les considérer comme membres actifs de la commune qui contribuent à sa prospérité. La commune, en collaboration avec les autres instances publiques et le secteur privé, doit continuer à innover et à satisfaire les besoins des aîné·e·s en matière de services, de transports publics, de logement, d’urbanisation, de soins de santé, de formation, d’emploi et de participation citoyenne.
- Nous créerons un service dédié au sein de l’administration pour centraliser les offres d’activités et fournir une politique d’accompagnement pour les seniors (aide à domicile, conseils, projets intergénérationnels).
- Nous créerons un conseil consultatif pour inclure les aîné·e·s dans les décisions qui les concernent.
- Nous créerons une plate-forme pour coordonner les acteurs du soutien à domicile, renforcerons les collaborations et identifierons les enjeux transversaux.
- Nous soutiendrons les habitats groupés et les logements intergénérationnels comme alternatives aux institutions de soins résidentielles.
- Nous continuerons à proposer gratuitement des « senior box » à mettre dans le frigo contenant les informations médicales essentielles pour les services de secours.
- Nous soutiendrons la création d’un service d’accueil en journée pour les personnes ne désirant pas intégrer un service résidentiel ou pour offrir des espaces de répit aux proches.
- Nous améliorerons la sensibilisation aux conséquences du dérèglement climatique et aux bonnes pratiques à adopter en cas de canicule ou de vague de chaleur, en concertation avec les acteurs de terrain.
- Nous accorderons une attention particulière à l’accessibilité des aménagements pour les aîné·e·s: trottoirs sécurisés, sans aspérités ni encombrement, passages piétons sécurisés avec des phases plus longues aux feux. Les aménagements de ce type sont d’ailleurs tout à fait profitables aux autres usagers (enfants, PMR, …)
Ces engagements visent à garantir que les aîné·e·s puissent vivre de manière active, autonome et intégrée au sein de notre commune, tout en bénéficiant du soutien nécessaire pour améliorer leur qualité de vie.
4. Une commune impliquée dans la réduction des inégalités de genre
- Nous formerons l’ensemble des agent·e·s de la commune et de la zone de police à l’égalité de genres, aux violences sexistes et sexuelles, aux droits des minorités de genre, à l’identification des stéréotypes de genre et aux moyens d’éviter de les reproduire. Nous améliorerons l’accueil et l’accompagnement des victimes en commissariat.
- Nous accorderons un soutien financier ou en nature notamment au travers de la mise à disposition de locaux, aux associations et acteurs œuvrant à l’égalité entre les genres.
- Nous développerons une commission consultative communale ”Égalités des genres” avec les acteurs locaux de l’égalité entre les femmes et les hommes et des droits des minorités de genre.
- Toute politique communale répondra à une évaluation positive en termes d’effets sur l’égalité entre les femmes et les hommes.
- Nous appliquerons une budgétisation sensible au genre, c’est–à–dire que nous veillerons à ce que les finances locales servent autant aux publics féminins que masculins, en particulier dans l’offre d’activités sportives et culturelles ou encore d’activités enfance et jeunesse.
- Nous soutiendrons et valoriserons l’entreprenariat féminin.
Sécurité en rue, dans les bars, en ligne
- Nous développerons des campagnes de prévention des violences en rue ou dans le milieu festif sur le modèle de la campagne Angela, en partenariat avec l’horeca.
- Nous développerons des campagnes de prévention des cyberviolences, cyber– harcèlement et de la haine en ligne.
- Nous organiserons des marches exploratoires collectives avec les femmes de la commune afin d’identifier les facteurs de sécurité et d’insécurité d’un quartier, d’une place, d’une rue (éclairage, aménagement, mobilier urbain, etc.).
Lutte contre les LGBTQIA+ phobies
- Nous sensibiliserons la police aux LGBTQlA+phobies en leur proposant des formations et nous améliorerons l’accueil des victimes en commissariat.
- Nous assurerons la protection immédiate et le relogement des personnes LGBTQlA+ en cas de situation de rupture familiale.
Violences intrafamiliales
- La lutte contre les violences intrafamiliales doit s’appuyer sur un diagnostic solide de la problématique dans la commune. Nous utiliserons la technique des focus-group pour établir des recommandations sur les faits de violences faites aux femmes dans notre zone de police, sur les besoins et sur les ressources disponibles sur le territoire communal.
- En bonne intelligence avec les autres niveaux de pouvoir, nous contribuerons à une protection adéquate et immédiate des femmes et des enfants (accueil d’urgence, accueil adéquat dans les commissariats, relogement, etc).
- Nous assurerons que notre zone de police pratique la revisite de manière systématique.
- Nous développerons/renforcerons la formation des acteurs qui sont en contact direct avec les victimes et / ou les auteurs des violences.
- Nous favoriserons la coopération et la coordination entre les différents services locaux de soutien et d’accompagnement des victimes de violences. Nous développerons des campagnes de prévention locale, ciblée et générale. Nous impulserons des actions préventives dans les lieux d’éducation (écoles, centres sportifs, structures culturelles et de loisir…).
- Nous soutiendrons l’information des droits des victimes en visibilisant les services d’aide aux victimes et en formant les professionnel·le·s susceptibles d’être en contact avec des victimes (à l’exemple de la formation des pharmaciens pendant les confinements COVlD).
Valoriser l’histoire des femmes
- Nous développerons une politique du patrimoine qui valorise le matrimoine de la commune.
- Nous nommerons des rues et des équipements publics par des noms de femmes qui se sont illustrés dans des domaines variés. Cela se fera soit lors de la construction de nouvelles voiries ou par la décision de renommer des rues de la commune. Quand c’est possible et pertinent, nous favoriserons les femmes renommées de la commune afin de valoriser notre histoire et mettre en lumière toute sa richesse. Nous entamerons un travail avec la STIB pour modifier le nom de certain arrêts.
- Nous travaillerons avec les institutions culturelles de la commune à des programmations visant l’égalité de genres (par exemple, une exposition de femmes artistes, un nombre représentatif de chaque genre dans le spectacle vivant…).
5. Parentalité et éducation égalitaire
Services aux parents
- Nous soutiendrons la création de lieux d’accueil parents/enfants et nous soutiendrons les initiatives liées à l’aide en post–partum aux parents, en particulier aux mères.
- Nous augmenterons le nombre de places en crèches et veillerons autant que possible à proposer des horaires souples et amples afin de correspondre aux différentes réalités professionnelles des parents et faciliter l’équilibre vie professionnelle/vie familiale.
- Nous intégrerons la possibilité de garde des enfants et/ou des créneaux horaires avec des activités ouvertes aux enfants et leurs parents dans les grands événements et équipements culturels.
Service aux enfants et adolescent·e·s
- Nous lutterons contre les stéréotypes et sensibiliserons à l’égalité de genre dans l’éducation.
- Nous diversifierons les installations et équipements pour enfants dans les plaines de jeux et les parcs afin de favoriser la participation des filles, encore minoritaires dans l’espace public ainsi que des enfants en situation de handicap.
- Nous veillerons à ce que les équipements sportifs soient accessibles aux filles comme aux garçons via des critères d’analyse : proportions d’heures attribuées aux clubs féminins et masculins, disponibilité des vestiaires féminins, proportionnalité des subventions au regard de la part d’adhérent·e·s. Nous valoriserons le recrutement des filles par les équipes sportives.
- Nous valoriserons le développement de nouvelles pratiques sportives mixtes (par exemple, l’ultimate frisbee, le paddle, les courses d’orientation).
- Nous veillerons, en collaboration avec les acteurs de la jeunesse et de l’aide à la jeunesse présents sur le territoire, à des activités et à des lieux accessibles et attractifs pour les filles et adolescentes.
- Nous partagerons équitablement l’espace dans les cours de récréation de manière à diversifier les activités proposées et à ne pas renvoyer les filles à la marge des cours (ex : pas de terrain de foot central).
6. Un espace public inclusif
Une commune égalitaire est aussi une commune qui, par sa toponymie, sa politique patrimoniale et l’aménagement de l’espace public se montre accueillante à chacune et à chacun, visibilise les femmes, leur rôle dans notre histoire et donne à voir des modèles inspirants à chacune et à chacun. La rénovation de la Maison Communale sera un exemple.
- Nous intégrerons une expertise ”genre” dans la rénovation urbanistique et dans l’aménagement du territoire.
- Nous assurerons la présence de toilettes publiques propres et accessibles.
- Nous veillerons à la distribution gratuite de produits menstruels dans ces toilettes, dans les bâtiments administratifs et dans les écoles.
- Nous sécuriserons l’espace public par un bon éclairage et des aménagements adaptés.
- Nous développerons des pistes cyclables et du stationnement vélo adaptés aux familles : pistes cyclables larges, stationnement large adapté aux vélos cargo, carte d’itinéraires ”family–friendly”
- Nous interdirons sur le territoire communal les publicités à caractère raciste, sexiste et LGBTQlA+phobe.
- Nous assurerons que les politiques de Smart Cities intègrent la lutte contre la fracture numérique (les personnes âgées, précaires, parmi lesquelles les femmes sont plus nombreuses, sont particulièrement touchées).
- Nous assurerons les conditions de la présence des femmes dans les politiques de participation citoyenne (horaire, possibilité d’activités pour enfants, technique d’animation, etc.).
7. Notre commune qui s’enrichit de ses racines multiculturelles
Notre pays est une terre d’histoire et d’immigration. Grâce à cela, notre culture s’est enrichie et tout en façonnant le visage multiculturel de notre pays. C’est l’identité de la Belgique et tout particulièrement de la Région Bruxelloise. La diversité est une richesse et une opportunité extraordinaire, mais il arrive également qu’elle soit la source de tensions.
Notre expérience de l’action locale nous enseigne que, le plus souvent, ces difficultés se résolvent par le dialogue.
Nous voulons relever reconnaître et valoriser la diversité des cultures et des modes de vie en favorisant l’échange entre les cultures. Il s’agit d’assurer la participation de chacun·e à la construction de la société. Ce qui nous rassemble est infiniment plus fort que ce qui nous sépare.
Nous voulons faire de nos communes des territoires ouverts sur le monde, des territoires solidaires où règne une réelle égalité des chances, où chacun·e trouve les moyens de s’épanouir et de participer à la vie collective.
Nous avons aussi mis en place un projet lié au “vivre ensemble” porté par la maison de la prévention et axé sur la rencontre et les échanges entre les différentes communautés.
Reconnaître et valoriser la diversité culturelle
- Dans le respect et les possibilités des projets pédagogiques de chaque établissement, nous aiderons les équipes éducatives à vivre pleinement les opportunités de la diversité culturelle dans les écoles en leur proposant des outils émanant d’associations spécialisées et reconnues dans le domaine de la diversité, afin de mettre en place une véritable politique de vivre ensemble et de considération des identités multiples des élèves, comme de leurs parents.
- Nous formerons les policiers et les policières à la diversité culturelle et assurerons le recrutement des femmes et la diversité dans les services de police. Les femmes et les personnes issues de l’immigration doivent être plus représentées au sein de la police. Nous mettrons en place des campagnes d’information, de sensibilisation et de recrutement à destination de publics spécifiques, tels que les femmes et la population d’origine étrangère.
- Nous voulons miser sur la police de proximité dans les quartiers. Connaître les agents de quartiers, soutenir le dialogue entre habitants et police, organiser des évènements de proximité permet de renforcer la cohésion sociale et le sentiment de sécurité.
- Nous engagerons à temps plein une ou un responsable diversité au sein de l’administration communale. Il ou elle sera engagé·e ou formé·e afin de favoriser le développement de pratiques inclusives au sein de l’administration pour qu’elle soit exemplaire en matière d’égalité des chances. Et cela, tant au niveau de la gestion du personnel communal (recrutement, formations, etc.) que dans les rapports aux usagers et usagères. Genre, handicap, origine ethnique, orientation sexuelle : le ou la responsable diversité veillera à ce que chacun·e soit respecté·e dans son identité.
- Dans la communication de la commune vers les citoyen·ne·s pour la promotion de fêtes, braderies, brocantes, ou tout événement qui a pour but de rassembler les citoyen·ne·s quelles que soient leurs origines, nous ajouterons quelques mots dans les langues les plus parlées dans la commune, en respectant les lois linguistiques et la jurisprudence de la Commission permanente du contrôle linguistique. Cela permettra aux personnes qui parlent ces langues, même si elles maîtrisent une langue nationale, d’avoir leur attention attirée et qu’elles se sentent accueillies, et cela favorisera ainsi les occasions de rencontres entre des publics d’origines différentes.
- Nous assurerons l’accessibilité des principaux documents de la commune en différentes langues, telles que l’anglais, le japonais ou l’arabe, et le recours à des pictogrammes pour faciliter la compréhension des documents par les personnes maîtrisant partiellement le français ou analphabètes.
- Nous intégrerons une parcelle multi–confessionnelle dans le cimetière communal et permettrons l’organisation de funérailles dans un lieu laïque. Une parcelle multiconfessionnelle doit être réservée dans le cimetière communal afin de permettre à chaque citoyen·ne d’être inhumé·e, en Belgique, selon ses convictions religieuses ou philosophiques. Nous défendons également la mise à disposition d’une salle pour les personnes qui souhaitent des funérailles non–confessionnelles. Nous mettrons les moyens pour que ce libre choix soit possible.
- Nous développerons des rencontres interculturelles valorisant les cultures culinaires, musicales, de danse, de folklore notamment…. Ces moments créent des liens sociaux nouveaux, enrichissent nos cultures, montrant à quel point l’interculturalité peut être source de plaisir partagé.
- Afin de réduire le plus possible les barrières à la pratique d’un sport, nous offrirons la possibilité de demandes de créneaux horaires en non-mixité choisie dans les infrastructures sportives de la commune. Nous veillerons à ne pas octroyer de créneau horaire à un groupe de personnes mettant en avant leur souhait de se séparer
- des autres de manière discriminatoire. Cependant, les demandes de cours de sport réservés aux femmes – sans qu’il n’y ait de discrimination dans le choix des femmes – seront acceptées dès lors que cela permet l’émancipation des femmes en leur permettant de sortir de chez elles et de participer – avec d’autres – à de nouvelles activités sportives ou socio– culturelles dans des infrastructures publiques.
- Nous réaliserons un travail d’inventaire des traces coloniales dans la commune pour pouvoir réaliser ensuite un travail de mémoire coloniale dans l’espace public.
Organiser l’accueil et l’intégration des résident·e·s Auderghemois·es dans leur·s diversité·s
- Nous accueillerons les réfugié·e·s dans la dignité, la tolérance, le respect de chacun dans ses choix de vie et convictions religieuses, dans le cadre du respect de la loi.
- Nous inclurons les initiatives citoyennes qui veulent s’y impliquer favorisant ainsi les rencontres entre les personnes de cultures différentes et la cohabitation dans la bienveillance. Des assistants sociaux seront disponibles pour les aider ainsi que des médiateurs pour prévenir les conflits éventuels dus à des incompréhensions et malentendus.
- Nous organiserons et médiatiserons des initiatives d’échange, de rencontre, visant l’intérêt général, afin de casser les clichés et de montrer leurs apports positifs.
- Nous soutiendrons, notamment sur le plan administratif, les initiatives d’accueil des migrant·e·s chez les citoyen·ne·s après leur régularisation, le temps qu’ils ou elles trouvent un logement. Nous accompagnerons cette recherche de logement.
- Nous créerons une commission “commune hospitalière” rassemblant les acteurs et actrices de terrain afin d’être à leur écoute et de travailler en bonne collaboration, à partir de la réalité communale, des besoins du terrain et des expériences des acteurs. Cette commission réalisera aussi un diagnostic auprès des publics concernés pour identifier les politiques nécessaires.
- Au-delà de l’indispensable accompagnement humain, nous fournirons un kit d’accueil pour tout·e nouvel·le arrivant·e dans la commune. Le kit d’accueil, identiquement distribué à tout·e nouvel·le habitant·e de la commune contiendra tant les informations relatives à la vie dans la commune (le fonctionnement de l’administration, les transports en commun, les activités scolaires et para–scolaires, la gestion des déchets notamment) qu’un texte indiquant de manière positive et non–stigmatisante l’ensemble des droits, libertés et obligations qui fondent notre contrat social.
- Nous renforcerons et développerons les cours de langues officielles. L’apprentissage d’une langue officielle est fondamental pour s’intégrer dans de bonnes conditions. Avec l’aide des écoles, des écoles de devoirs, des associations, nous développerons les cours de langues pour les adultes et les enfants de la commune ne maîtrisant pas une des langues nationales.
- Nous développerons un système de parrainage/marrainage pour les MENA (Mineurs Étrangers Non–Accompagnés) du centre d’accueil de Fedasil. Nous développerons ces formes de soutien en concertation avec les associations, afin de permettre une insertion harmonieuse de ces personnes dans le tissu social.
- Nous investirons des moyens suffisants dans les écoles afin d’accompagner les enfants de tous les migrants et migrantes, permettre leur intégration parmi les autres élèves et, par ce biais, favoriser le vivre ensemble et la solidarité entre les familles. Nous développerons des classes DASPA (Dispositif d’Accueil et de Scolarisation des élèves Primo–Arrivants) qui visent à répondre aux besoins spécifiques des enfants migrants récemment arrivés en Belgique.
- Nous utiliserons tous les moyens légaux dont Auderghem dispose pour s’opposer à la construction de centres fermés sur son territoire.