Le viaduc Herrmann-Debroux est fermé, profitons-en pour repenser la mobilité !

Publié le dimanche 8 octobre 2017
Rédigé par 
François

La fermeture du viaduc Herrmann-Debroux pour une durée indéterminée a été annoncée, sans préavis vendredi soir. Dès samedi matin, les riverains, les commerçants et tous les automobilistes se sont retrouvés englués. Les sentiments de colère et d’incompréhension dominaient largement les personnes coincées. Et on peut les comprendre.

C’est une fois de plus le citoyen qui subit les conséquences de l’inaction du gouvernement régional dans la gestion préventive des ouvrages d’art. Nous l’avons déjà vécu à Reyers ou dans les tunnels. On annonce aujourd’hui une fermeture de quelques jours et peut être que dans quelques jours, on nous indiquera qu’il faut démolir le viaduc. Ce manque de prévoyance et cet amateurisme sont scandaleux.

Cela fait des années qu’Ecolo-Groen Auderghem plaide pour une vision globale de la mobilité à Auderghem, entrée stratégique de Bruxelles, en concertation avec les autres régions et l’Etat fédéral.

Il est grand temps de repenser la mobilité à Bruxelles et à Auderghem et de permettre à chacun de pouvoir se déplacer, se rendre sur son lieu de travail, de manière efficace, en garantissant une sécurité tout au long de son parcours.

Des pistes sont sur la table : péage urbain, parking de dissuasion à l’entrée de la région, Réseau Express Bruxellois (exploitation des lignes de trains existantes (39 gares réparties sur 11 communes), bande réservée pour le co-voiturage, augmentation des navettes de bus sur l’autoroute, etc…). Mais même les solutions simples et ne nécessitant pas de gros investissements ne sont pas mises en œuvre faute d’accord entre tous les acteurs

Pour nous libérer de cette autoroute urbaine vestige d’un autre temps qui défigure, pollue l’air et enclave les quartiers de notre belle commune, il est indispensable de penser d’abord aux alternatives possibles et de les mettre en œuvre avant d’entamer la destruction du viaduc.

Ne faisons pas l’erreur de faire les choses à l’envers, sinon nous risquons de détruire nos quartiers, nos commerces et notre qualité de vie.

Face au chaos annoncé, les régions et les sociétés de transport ont déjà réussi en 24h à modifier l’offre en transport public. Ne nous arrêtons pas au milieu du gué mais profitons de cet incident pour réfléchir ensemble la mobilité de demain.

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