Bien que l’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle soit actuellement sous les feux de l’actualité, il faut toutefois savoir que cette animation à destination de nos enfants existe dans nos écoles depuis déjà de très nombreuses années (plus de 20 ans), qu’elles soient animées par le PSE ou par le Planning familial.

Il semble en effet évident pour tous les acteurs de terrain qu’une information de qualité concernant les rapports humains et amoureux à destination de nos jeunes est essentielle ; aujourd’hui plus que jamais.  Car, même en primaire, grandir est synonyme de changements qui peuvent faire peur, certes, mais souvent intriguent.

Dans une société hyper sexualisée où nos enfants s’échangent bien trop tôt des adresses internet pour public averti et où les réseaux véhiculent des idées trop souvent dépourvues de nuances, les questions bien légitimes que se posent nos jeunes trouvent à de trop nombreuses reprises des réponses aussi crues qu’inadaptées et sans fondement.

Voilà pourquoi, historiquement, nombre d’associations et d’organismes ont choisi d’aider nos jeunes à obtenir une information utile et de qualité.

Aujourd’hui, Madame Désir, notre Ministre de l’Education, a jugé utile de baliser officiellement le programme de ces animations et de le rendre obligatoire, ce qui a malheureusement suscité quelques réactions enflammées que nous regrettons tous.

A Auderghem comme ailleurs, les familles n’ont pas manqué d’entendre résonner le furieux débat qu’avait engendré cette officialisation de l’éducation à la vie relationnelle affective et sexuelle.  Cela a suscité quelques rares mais légitimes questions auxquelles nos équipes ont pu répondre sans tabou, rassurant ainsi des parents peu inquiets et toujours confiants dans nos centres scolaires.

Nous avons également choisi, en tant que PO, de diffuser un courrier à destination des familles dans les écoles qui le souhaitaient.  Ce dernier, proposé par le CECP, reprend de manière claire et succincte les thématiques qui seront abordées avec leurs enfants.

Pour l’heure donc, nos équipes ne ressentent aucun réel problème relatif à la question de l’EVRAS.  Nous restons toutefois attentifs et continuerons selon les besoins à diffuser une information claire, transparente et honnête aux familles qui en ressentiraient le besoin.